Tailladée à la machette par des individus à N’douci alors qu’elle se rendait à la prière lors du réveillon de la Saint Sylvestre, Gnangnan Akassi Charlotte est hospitalisée à Tiassalé et attend le soutien de tous.
Même si son pronostic vital n’est pas engagé, l’étudiante Gnangnan Akassi Charlotte tailladée à la machette dans la nuit du 31 décembre 2022, à N’douci, alors qu’elle se rendait à l’église a non seulement besoin du soutien des autorités de la ville et aussi de celui des autorités de l’Agénby-Tiassa.
« Malheureusement, les doigts étaient déjà morts »
Selon nos sources, le lendemain de l’agression, 5 des 6 doigts sectionnés de Charlotte ont été retrouvés. « Malheureusement, les doigts étaient déjà morts. Ils ont essayé de les mettre dans la glace, mais c’était trop tard », a confié notre informateur.
La même source précise que cette jeune fille qui aura 24 ans, le dimanche 29 janvier 2023, avait emprunté une moto tricycle pour se rendre à l’église. Chemin faisant, elle a voulu faire une escale chez son pasteur. Et c’est lorsqu’elle est descendue qu’elle s’est rendue compte qu’elle avait oublié un sachet dans le tricycle.
Dans sa tentative de rattraper le conducteur de tricycle qui était déjà loin, des individus munis de machettes sont sortis de nulle part pour l’agresser. Elle a reçu plusieurs coups de machette à plusieurs endroits du corps dont un sur le front qui a failli bousiller son œil gauche.
Comme si cela ne suffisait pas, les nouveaux ‘’bouchers’’ de N’douci ont pris le temps de sectionner 6 doigts de leur victime avant de les balancer dans la nature. Nous vous épargnons les images horribles de la scène.
Le soutien des autorités attendu
Selon dame N’da Yah Rosalie, la mère de la victime, contactée dans l’après-midi de ce mardi 3 janvier 2023, Charlotte a retrouvé ses esprits à Tiassalé où elle est actuellement hospitalisée. « Ça va un peu. Mais quand elle a mal, elle pleure. Elle ne prend que du yaourt », soupire la mère.
Elle a confirmé que 5 des 6 doigts sectionnés de sa fille ont été retrouvés, mais « au moment où on les envoyait, il était trop tard ». Elle affirme que les autorités de la localité ont commencé à se mobiliser au chevet de sa fille.
« Ce matin même, le préfet, le sous-préfet, tout le monde est venu ici. Ce soir-là, les gendarmes sont venus. Ils lui ont posé des questions. Comme elle parle maintenant, elle leur a expliqué les faits », confie-elle.
A N’douci, plusieurs personnes pensent que les agresseurs de Charlotte sont des adeptes des pratiques rituelles. « Ils ont sectionné ses doigts. On ne sait pas ce qu’ils vont faire avec. Ils se sont échappés », se lamente un fils de N’douci qui demande une grande mobilisation des autorités.
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